Sud-Kivu : CAPSA plaide pour la prise en charge des diabétiques confrontés souvent aux difficultés économiques et financières
La journée mondiale du diabète à été célébrée ce 14 novembre 2024 sous le thème » diabète et bien être: Bien être physique bien être social et bien être mental ».
Lors d’une conférence débat organisée à cette occasion par le centre d’appui à la promotion de la santé, CAPSA, il a été question de sensibiliser et éduquer le public sur les effets néfaste du diabète, comment le prévenir et comment se comporter si une personne en est déjà victime.
6 thèmes on été abordée notamment la situation du diabète au Sud-Kivu, ce que la population peut retenir par rapport aux complications lié au diabète, la prise en charge médicale du diabète, la prise en charge nutritionnels et le rôle d’un psychologue dans la prise en charge du diabète.
Au cours de ces assises les participants ont aussi remarqué que les malades du diabète courent aussi un grand risque d’être atteints par d’autres maladies mentales, la tension, etc. Le diabète étant parmi les maladies chroniques, ils ont ému le vœu de voir l’État congolais s’impliquer afin que la prise en charge des diabétiques soit gratuite pour soulager les malades.
« Cette journée concerne tout le monde, les personnes déjà atteinte par le diabète et ceux qui ne le sont pas encore. Chacun y tire sa part soit pour le traitement ou bien pour la prévention « , a précisé Marie Migani Binti Muganza, responsable du CAPSA qui regrette aussi que très souvent les ONG qui financent la santé ne s’intéressent presque pas au diabète.
Aussi, Marie Migani appelle le gouvernement congolais à prendre ses responsabilités en s’impliquant et en s’appropriant la lutte contre le diabète qui est aussi à la base des conflits interminables qui se vivent dans la société surtout lorsque certains diabétiques qui ignorent leur état de santé accusent les membres de leur société de les avoir ensorcelés, etc.
CAPSA rappelle aussi que malgré les multiples plaidoyers menés rien n’est fait jusqu’à présenter, et recommande au gouvernement congolais de mettre en place une ligne budgétaire pour la prise en charge des personne atteintes par le diabète.
Par Anne-Marie Bisimwa
