Sud-Kivu: pour Jean-Jacques Purusi la province a besoin de trois choses pour se développer
D’après plusieurs observateurs, le professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki est le candidat favori pour prendre le fauteuil de Nyamoma ce lundi 29 avril, à l’issue des élections de gouverneur de province.
De tous les autres candidats qui se sont présentés au gouvernorat, Jean-Jacques Purusi pense qu’il a « une particularité » par rapport à ses adversaires.
« La particularité est que la province est si cassée, elle est à l’état de délabrement avancé ; elle est tellement endettée. Il y a de l’insalubrité partout, il n’y a pas d’eau et d’électricité, et pour redorer le blason de la province » A déclaré le candidat gouverneur, après une question de la presse à ce sujet.
Pour corriger ce défi, le professeur Purusi pense que la province a besoin de trois choses d’après lui : De l’expérience au niveau local, au niveau sous régional et au niveau international ; faute de quoi, la province peut toujours retomber dans la même situation qu’avant.
« Je pense que pour avoir passé ma vie à enseigner ici à Bukavu, j’ai été le professeur, je le suis toujours ici. J’ai enseigné à l’école primaire, secondaire, à l’Université jusqu’à présent. J’ai été Directeur Général du Centre de Recherches en Sciences Naturelles de Lwiro (CRSN/Lwiro), j’ai travaillé aussi dans les sous-régions » A précisé devant les élus du peuple.
Celui-ci rassure avoir un carnet d’adresse qui peut mobiliser de l’argent. Cela après vingt-quatre ans (24 ans) de travail comme « fonctionnaire international » aux Nations Unies.
Le professeur Purusi pense aussi que des contacts au niveau international de Jean-Jacques Elakano, son colistier, pourraient l’aider à bien exécuter son programme. Ainsi il pense qu’ils ont de l’expérience nécessaire pour changer la donne par rapport à leurs adversaires.
Rappelons que Jean-Jacques Purusi est candidat de l’AFDC, alors que son colistier vient de l’UDPS. Et donc une coalition qui peut faire la différence, à condition que le choix de la majorité de représentants du peuple penche à leur faveur.
Par Eric Shukrani