Bukavu/Suspension de certain responsables d’écoles,le député David Mubalama monte au créneau
Le mois dernier était mouvementé dans la ville de Bukavu suite aux écoliers des différentes écoles qui ont tenue des marches. Ceci pour exiger la reprise des cours après un mouvement de grève des enseignants. Situation qui poussa l’inspecteur principal provincial de l’enseignement primaire secondaire et technique à suspendre les responsables de certaines écoles. Une décision que le député David Mubalama n’a pas digéré et plaide pour sa levée sans délai car la qualifiant d’irrégulière et une entorse grave par rapport à la législation en la matière
Dans une question d’actualité adressée au ministre provincial de l’éducation, jeunesse, sports, loisirs, culture, l’élu du territoire de Walungu la décision de l’inspecteur principal de suspendre des chefs d’établissement entre autres le préfet de l’Athénée d’Ibanda et quatre directeurs de l’école primaire est entachée d’irrégularité car ne relevant pas de la compétence de ce dernier:
«En vertu de quelle loi un inspecteur peut suspendre un chef d’établissement, pour les écoles officielles le chef direct c’est le chef de sous-divisions et pour les écoles conventionnées le chef direct c’est le coordonnateur mais monsieur le chef de division lui ordonne que c’est soit l’inspecteur chef de Pool qui puisse suspendre le préfet de l’Athénée d’Ibanda et quatre chef d’établissement qui sont des écoles publiques, étant donné que cette suspension est irrégulière madame le ministre doit la levée sans délai » a-t-il renseigné
Par ailleurs ailleurs notre source a fustigé l’inopportunité ainsi que le caractère arbitraire de cette décision car selon lui, cette manifestation s’est déroulée dans d’autres parti de la province et rien ne peut justifier que ces chefs d’établissements soient suspendus de leur fonction.
« Est-ce qu’il fallait suspendre parce qu’un chef d’établissement n’a le contrôle sur les élèves que quand ils sont dans l’enceinte de l’école une fois en dehors de l’école ils sont sous la responsabilité de leurs parents et je vous dis que les élèves qui ont marché c’était de la ville de Bukavu mais également à Sange on avait marché…» a-t-il martelé
Signalons que depuis l’instauration de la gratuité de l’enseignement primaire par président de la République Félix Antoine Tshisekedi, au Sud-kivu certains enseignants avaient décidés de boycotter la rentrée de classe au motif que cette décision n’est pas d’application dans beaucoup d’écoles de la province du sud-kivu
Avec Fulgence Rukata