Erosion à Bukavu: le macadam reliant Nyawera au Camp militaire « Saïo » sérieusement menacé
Construite seulement il y a quelques années avec l’aide de la Banque Mondiale, la route macadamisée qui relie le marché de Nyawera au Camp militaire de Saïo est menacée de disparition.
C’est le constat fait sur le lieu par Kivu5.net en ce mois de janvier 2024. Des inondations signalées à Irambo, près de l’église Carmel, et à l’entrée de l’avenue Pesage (Bya’ene), dans la Commune d’Ibanda, sont en train d’endommager l’une des plus belles architectures routières mises en place par une Société Chinoise, qui effectuait des travaux de construction des routes à Bukavu.
Des caniveaux sont remplis des déchets, des égouts bouchés, jusqu’à renvoyer les eaux d’inondation sur la chaussée. Ce phénomène (devenu récurent) prive le passage aux véhicules et aux autres enjeux de circulation routière.
Des témoins sur le lieu renseignent la population se démène à chaque « Salongo ». Mais, celle-ci manque où mettre les déchets venant des caniveaux. Ces immondices retournent encore dans ces caniveaux, empêchant le passage aux eaux de pluies, jusqu’à aller inonder la chaussée.
Face à cette situation, la population affirme avoir lancé des cris de détresse à la Marie de Bukavu, mais celle-ci donne des faux rendez-vous. D’après des cadres de l’avenue interrogés, la Marie promet des camions pour évacuer ces déchets qui menacent la vie de cette route, mais sans suite.
Pendant ce temps, le calvaire des piétons, pendant et après la pluie, devient de plus en plus sérieux. Cela, allant jusqu’à mettre des vies humaines en danger.
Elle (la population) regrette le fait que Fonds Social de la République déploie ses agents sur le terrain, mais « esquive » sur la question. Ces derniers passant des journées dans les avenues sans rien faire de palpable.
Signalons que la dernière fois que la Marie a fait une action dans cette partie de la Commune d’Ibanda, c’était pour démolir des constructions anarchiques. Mais le problème de caniveaux bouchés n’avait pas trouvé solution.
Par la Rédaction