RDC : « La tenue des élections crédibles en 2023 passe par le consensus entre les parties prenantes» Jean Marie Bulambo Kilosho
Le PANADER exige la révision de la cour constitutionnelle, la loi électorale et la Commission Électorale Nationale Indépendante avant la tenue des élections prévues en 2023 en RDC . Cette précision est de l’autorité morale de ce parti politique, le député national Jean Marie Bulambo Kilosho ce Samedi 23 Juillet 2022 lors de son arrivée dans la ville de Bukavu.
Devant des cadres, membres et sympathisants munis des effigies et drapeaux du PANADER, Jean Marie Bulambo Kilosho,a fait savoir qu’il serait mieux que les prochaines élections puissent se dérouler dans la transparence et crédibilité.
Et de poursuivre que cela sera possible au cas où la Commission Electorale Nationale Indépendante, la cour constitutionnelle et la loi électorale seraient revues. Car ajoute-t-il, celles-ci, peuvent départager les citoyens avant et après les élections.
Malheureusement, l’élu de Bukavu, craint le fait que si cela n’est pas fait, une autre guerre qui n’est pas armée pourrait éclater pourtant le peuple congolais en a déjà marre.
Pour Jean Marie Bulambo Kilosho, il faut prioriser une voie médiane pour la sécurisation des élections pour que peuple puisse répondre à ce devoir civique.
Occasion pour lui de réaffirmer son appartenance au Front Commun pour le Congo(FCC), une plateforme chère au président honoraire de la RDC, le sénateur à vie Joseph Kabila Kabange.
En dehors de politique, l’autorité morale du PANADER, se dit touché par la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est de la RDC.
Face à cela, elle pense qu’il doit y avoir une main noire autour des affrontements entre le M23 et les FARDC car ce qui se passe au Nord-Kivu est inconcevable, indique-t-elle
Voilà pourquoi cet acteur politique du Sud-Kivu, propose un dialogue sincère pour une résolution pacifique des conflits qui opposent le Rwanda et la RDC.
Il sied de signaler que l’autorité morale du PANADER séjourne en province du Sud-Kivu dans le cadre de ses vacances parlementaires.
Par Eric Chokola