Sud-Kivu: Élodie Ntamuzinda éclaire les entrepreneurs sur les opportunités à captiver des pays limitrophes de la RDC

En marge de la foire des jeunes entrepreneurs du Sud-Kivu qui se tient à Bukavu dans l’Est de la République Démocratique du Congo du 10 au 24 décembre, différents entrepreneurs qui oeuvrent dans plusieurs domaines de la vie discutent sur différents aspects, les défis et les opportunités.

Occasion pour l’ex présidente du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu, Élodie Ntamuzinda, qui y prend part de lancer un message aux entrepreneurs ainsi qu’aux participants venus des divers coins du pays et d’ailleurs.

Pour elle, les entrepreneurs du Sud-Kivu en particulier et de la RDC en général ont des opportunités malheureusement, ils ont du mal à captiver les opportunités venues des pays limitrophes de la RDC et pourtant les entrepreneurs de ces autres pays les font en RDC sans problème.

«Nous avons plusieurs opportunités que nous ne connaissons pas, nous oublions que nous avons des Pays frontaliers qui puisent tout de notre Pays mais qui devraient être redevables. Mais ces sont des opportunités que nous n’arrivons pas à captiver(…) La grande question est de savoir comment y arriver. C’est simple, il y a le plaidoyer à mener à plusieurs niveaux, après avoir mené ces plaidoyers, il y a le suivi à faire tout en élaborant des plans à divers niveaux dont international, national, régional ainsi que local.»

Et de poursuivre :

«Par après, malheureusement, nous voyons les années défiler et ces plans ne sont pas mis en exécution, nous avons suivi même le discours du chef de l’État qui a parlé du manque de coordination et de l’inefficacité dans la mise en œuvre, et là, nous allons dire que peut être c’est la faute aux partenaires internationaux qui nous accompagnent ou la faute au gouvernement?», a-t-elle déclarée

Élodie Ntamuzinda pense que désormais, il temps d’inciter les entrepreneurs qui sont les citoyens ayant cette ambition de produire, de transformer, de suivre la chaîne des valeurs jusqu’à la consommation, à l’exportation, la commercialisation également, de comprendre que cela ne concerne pas seulement le gouvernement ni les partenaires moins encore tous les programmes.

« Pour que nous soyions bénéficiaires de toutes ces potentialités, il faut à tout prix, que nous nous constituions aussi en cadre ou en noyau que nous pouvions appeler Contrôle Citoyen. Il ne s’agit pas d’attendre à ce que ça pourrisse pour que nous puissions nous plaindre. C’est au contraire, agir en amont et en aval, faire le suivi à toutes les étapes, comprendre là où ça marche, et là où ça ne marche pas, et alerter au moment opportun, mais aussi savoir sur quelle porte taper»

Elle renchérit en disant qu’« à un certain moment, nous pouvons croire que c’est la faute aux décideurs et pourtant les décideurs aussi ont d’autres priorités et ils oublient parfois quelles sont les urgences, quelles opportunités, quelles sont les menaces mais nous nous sommes là aussi dans le cadre de ce travail synergique de continuer à nous y mettre, et donc nous pouvons continuer à parler consommation, production, commercialisation, exportation, mais savoir que nous avons un rôle à tous les niveaux en amont et en aval ».

Ntamuzinda W’igulu lance un appel à toutes les couches socio-politiques, économiques de s’unir et d’agir en un seul homme afin que l’économie du pays soit boosté et que les entrepreneurs trouvent des places de choix dans leurs différentes activités.

Par Patrick MK

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