Uvira: Le bureau de la nouvelle société civile congolaise vandalisé par des inconnus
Un groupe des jeunes dont l’identité reste inconnue ont organisé une opération de vandalisme au bureau de la nouvelle société civile congolaise, NSCC, dans la ville d’Uvira la nuit du lundi à ce mardi 17 septembre 2024.
Des témoins sur place font savoir que ces inconnus ont tenté de forcer la porte pour entrer dans le bureau de cette structure citoyenne mais la population environnante s’est opposée à ces actes de barbarie.
Des calicots de la nouvelle société civile ont été déchirés, des pancartes détruites à Kakungwe.
Une source anonyme fait savoir que les jeunes qui ont vandalisé le bureau de la nouvelle société civile congolaise seraient ceux manipulés par les politiciens de la place dans l’objectif de faire taire les membres de cette structure citoyenne qui devaient organiser des journées ville morte à Uvira le lundi 16 et mardi 17 septembre 2024.
La ville morte en question consistait à exiger à l’autorité urbaine de rendre opérationnel le parking public de Rugenge et de Kalundu mais aussi de payer le carburant des commerçants d’Uvira saisi par les services de sécurité du Burundi au niveau de Gatumba. Pour cette structure, la mairie devait payer cette marchandise car c’est elle qui a donné le document autorisant ces femmes à traverser au Burundi avec le carburant dans des bidons.
La ville morte de la nouvelle société civile congolaise n’a pas été bien accueillie par les autorités locales d’Uvira car déjà dimanche soir, certains membres de la NSCC ont été arrêtés et d’autres arrêtés lundi par les services de sécurité, ensuite transférés au cachot de la police d’Uvira.
Mafikiri Mashimango son coordonnateur dans la partie sud du Sud-Kivu a condamné ces arrestations qu’il considère comme un frein à la démocratie.
Les autorités avancent le matin que ces acteurs de la société civile voulaient troubler la sécurité et l’ordre public c’est pourquoi il fallait selon elles, les arrêter avant la tenue de cette journée ville morte.
Par Éric Ngabo
