Master B Shako une fierté de la musique Bukavienne pour l’éducation des masses !
Avec plusieurs titres à son actif Master B Shako de son vrai nom Shako Babutwa est devenu en l’espace de huit ans l’une des grosses signatures musicales dans la province du sud Kivu en particulier et dans l’est de la République Démocratique du Congo en général et aussi très connu pour ses chansons éducatives et engagées dans un style atypique avec une voix polychrome,personne n’échappe au magnétisme de la paroles de l’artiste, vieux et jeunes les tout puissant au moins nantis,tous ont un jour vibré à sa musique.Voici un coup de projecteur sur le parcours de cette étoile de la musique congolaise.
Issue d’une famille chrétienne l’artiste musicien Master B Shako vit actuellement à cheval entre la ville de Goma et Bukavu la ville qui l’a vu naitre ,coiffé de dreadlocks courts, l’artiste est un musicien talentueux qui continue de marquer le monde de la musique au pays et ailleurs par son style mariant le rap au chant pour donner une coloration particulière à son flow dans un style quasi d’un alcoolique
« Le style dans lequel je chante comme quelqu’un qui est ivre et certaines personnes pensent que je suis un vrai ivrogne pourtant en réalité c’est pas cas et je vais vous dire que je ne prends pas de la boisson pour chanter de la sorte, j’essaie seulement de mettre de la comédie dans ma musique pour faire pénétré le message que je suis en train de véhiculer à mon public,en plus ce style je ne l’avais pas crée mais je me suis inspiré de l’artiste musicien tanzanien John Woka paix à son âme qui d’ailleurs est mon idole mais j’ai essayé un peu de l’améliorer pour que ça soit au niveau national et international » affirme Master B Shako
En fait, c’est déjà tout jeune à que l’artiste a appris à aimer la musique comme chantre à travers le chœur de la paroisse Mater Dei à Bukavu :
« Depuis que j’étais enfant je m’intéressais beaucoup à la musique,j’adorais trop de la musique et je me disais qu’est ce qu’il fallait pour devenir un jour musicien, à l’âge de douze ans je chantais à l’église et lorsque j’ai atteint l’âge de seize ans on avait formé un groupe avec les amis Wisti’j, Mr4, lc mong ,le groupe s’appelait Wise Men et pendant plus de 5ans on faisait de petits shows et de petites réalisations qui faisait à ce que le talent évolue »soutient -il
De fil en aiguille il finira à se faire une identité à travers sa première chanson solo intitulé « Pombe ni nini » sortie en 2O12
« Je faisais la musique et je croyais que c’était de la blague auparavant, je croyais que je faisais quelques choses pour m’amuser,la période qui m’avait marquée c’est lorsque j’avais réalisé la chanson Pombe ni nini, c’est la chanson qui m’a poussé à croire en la musique et comprendre que je peut faire la vie en musique car c’est une chanson qui m’a rendu populaire et m’a permis à pouvoir avoir quelques choses en terme des dividendes ou argent provenant de la musique » a-t-il renchéri
En outre ce qui fait la force des chansons de l’artiste Master B Shako ce qu’elles véhiculent au mélomanes dans le différents albums des message fort puisés dans le vécu quotidien a l’instar de la chanson « Bazimu ina ni panda » dans laquelle l’artiste met l’accent sur les ambitions démesurées qui caractérise toute personnes une fois enfants pense à un avenir radieux une fois à l’âge adulte cependant avec la réalité de la vie on parvient à se désillusionner et comprendre que la vie à bien des réalités
A cela s’ajoute un hit comme « Ma » une chanson dans laquelle l’artiste dénonce l’hypocrisie qui caractérise les plus souvent les hommes politiques durant la campagne électorale pour accéder à un poste de responsabilité en promettant mont et merveille ;curieusement une fois élus ils tournent le dos aux électeurs en faisant fi au promesses de campagnes.
Sans oublier la chanson « Makuta »dans laquelle l’artiste sensibilise sur l’importance d’avoir l’argent dans la vie pour la survie et se faire respecter dans la communauté
Alors que l’artiste continue à faire la promotion de son dernier opus, l’homme à fait savoir qu’il compte dans les jours à venir avoir son propre label afin d’aider les autres artistes et promouvoir la musique
« Cette année je suis entrain de réfléchir sur comment avoir un studio pour m’aider moi-même et aider mes amis artistes musiciens car déjà avec les amis qui sont en Ouganda d’ici là nous allons installer un studio au pays,d’ailleurs ici à Bukavu il y a des jeunes très talentueux mais il n’y a pas des moyens pour que ces artistes puissent manifester leur talent et ce studio sera une reponse pour essayer de remonter la musique Bukavienne »
Avec Fulgence Rukata