Sud-kivu: Venantie Bisimwa pour le respect de l’égalité et l’équité du genre
l’humanité vient de célébrer la journée internationale de la fille,Ce dimanche 11 Octobre 2020, sous le thème : « Ma voix l’égalité, pour notre avenir » plusieurs organisations de défense de droits de la femme réitèrent leur engagement pour la promotion et l’émancipation de la jeune fille victime des stéréotypes et autres discrimination. A cette occasion la coordinatrice du Réseau de Femmes pour les Droits et la Paix(RFDP),Madame Venantie Bisimwa dresse un tableau sombre de la situation de la jeune fille et avant de lancer un appel aux autorités compétentes pour la mise en œuvre de leurs engagement en vue de la promotion promotion du genre.
A en croire madame Venantie Bisimwa, la situation de la jeune fille se dégrade du jour au lendemain suite à la persistance des violences basées sur le genre dont sont victimes les jeunes filles en province du Sud-Kivu.
« Par exemple vous voyez la surcharge qu’il a avec nous ,de plus en plus la desserte en eau diminue et comme elle diminue la charge de la fille augmente et si charge augmente ça impacte sur sa scolarité parce que elle ne va pas aller à l’école à temps ou elle ne va pas avoir le temps d’étudier même si elle peut être au niveau fondamental ou elle peut bénéficier de la gratuité de l’enseignement dans les écoles publiques donc c’est ça le grand problème; Quand dans les ménages il n’y a pas des grands revenus c’est la fille qui en souffre beaucoup du fait du rôle qu’elle joue dans le ménage et sans discrimination dans le ménage »a-t-elle renseignée
Par ailleurs la coordinatrice du RFDP a fait savoir qu’en dépit de la pauvreté qui sévit au pays et toutes ces discriminations dont la fille fait l’objet quotidiennement, le pouvoir public devait s’impliquer en améliorant les revenus de ménages.Ceci par la création de l’emploi et l’amélioration les services sociaux de base pour permettre aux jeunes de se développer de façon psychologique et physiologiques
«On était également entrain de suivre une discipline sportive qui est le kung-fu qui est un art martial, vous voyez qu’il ont de la chance parce que ils ont un espace cédé par l’église mais vous constatez que nous n’avons pas d’espace de jeux, nous n’avons pas d’espace publique qui fait a ce que les jeunes se développer de façon négative, beaucoup des vices et ça se traduit par la violence ; pour un petit rien des violences verbales, pour un petit rien on se cogne…» a-t-elle renchérit
Pour rappel cette journée a été instituée par les Nations Unies en 2011 dans le but d’attirer l’attention de tous les acteurs et en particulier celle de gouvernements sur les respects des droits des filles et sur les discriminations et inégalités dont elles sont victimes.
Avec Fulgence Rukata