Sud-kivu: L’UNPC pour une presse libre et indépendante ( JM de la liberté de presse)

Le monde célèbre le 3 Mai de chaque année la journée mondiale de la liberté de presse.Cette année la journée passe en méditation suite à la pandémie du Covid-19. Occasion pour l’Union Nationale de la Presse du Congo(UNPC) section du Sud-kivu de placer cette dernière sous la sensibilisation à l’importance du journalisme indépendant, la protection de l’accès à l’information et à la  liberté  d’expression.

Dans une déclaration de la corporation des journalistes dont copie nous est prévenue ce samedi 02 Mai,l’UNPC salue les efforts des journalistes dans la lutte contre la désinformation sur le covid-19 et rappelle aux gouvernants leurs engagements en faveur de la liberté de la liberté de presse.

Néanmoins, l’UNPC déplore les mauvaises conditions de travail des journalistes et la manipulation de certains médias par certaines personnalités.

«Plusieurs professionnels de médias œuvrant dans les 90 organes de presse, environ, n’ont pas de prime, de salaire ni matériel professionnel adéquat pour bien assurer leur travail(….) Nombreux organes de presse s’alignent derrière des acteurs politiques qui dictent la ligne de conduite peu profitable au peuple congolais dans son entièreté » Indique le secrétaire provincial de l’UNPC Egide Kitumaini

Malgré ces défis, le secrétaire provincial de l’UNPC invite les journalistes au professionnalisme pour mener à cette profession sans crainte ni complaisance.

« Ce n’est pas pour rien que ce 2 mai, nous parlons du journalisme sans crainte ni complaisance à la veille de la date du 3 mai 2020(…) Aujourd’hui, cette journée représente un grand moment à travers lequel chaque journaliste devait tracer un portrait de la liberté de presse dans le monde, en Afrique, en RDC et dans notre province du Sud Kivu en particulier » Ajoute-t-il

A cette même occasion, l’UNPC rend hommages aux journalistes morts dans l’exercice de leur profession dans des conditions difficiles.

«On se souvient également des journalistes censurés, emprisonnés ou assassinés.
(…) Je rends d’ailleurs hommage à ceux décédés au travail, arme à la main, comme Serge Maheshe, Koko Bruno, Didace Namujimbo etc
.» Conclut-il

En somme cette journée est célébrée depuis l’année 1991 après la 26eme conférence de l’UNESCO sous la demande des journalistes du monde entier en vue de promouvoir la liberté de presse.

Par Loni Irenge Joël

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